DJIKOFÈ LES PIEDS SOUS L’EAU APRES LES PREMIÈRES PLUIES

Dans la nuit du 6 au 7 juin, Ouagadougou a connu sa première grande pluie. Comme à l’accoutumée, les populations de DJIKOFÈ attendaient les premières pluies avec impatience. Une pluie bienfaisante qui vient rappeler l’installation de la saison hivernale. Cependant, les populations de Djikofè en garderont un mauvais souvenir car ils se sont trouvés les pieds sous l’eau après cette première pluie.

Les populations de Djikofè attendaient les premières pluies avec impatience. En cette nuit du 8au 9 juin, l’atmosphère s’alourdit et une chaleur infernale s’installa, le ciel nuageux présage une pluie. C’est au petit matin vers 4h que les premières gouttes commencent à tomber au bonheur des populations. « Enfin une pluie et nous pourrons bien dormir aujourd’hui » s’exclama dame Mariam Ouédraogo. C’était sans compter sur la générosité du ciel. Après une heure de pluie, les résidents de Djikofè quartier situé dans une zone inondable, commencent à être excédés par les eaux de pluie. Les maisons sont inondées, hommes comme femmes, à l’aide de récipients vident l’eau des maisons. Un exercice périeux pour des gens qui attendaient avec espoir cette première pluie. Des maisons se sont écroulées ; fort heureusement sans faire de victimes dans cette partie de la capitale.

Des routes impraticables

Les routes pour rallier Djikofè ou en sortir sont devenues impraticables suite aux premières pluies. Le quartier est alors coupé de Ouagadougou pour un moment donné, juste le temps pour que l’eau sur les routes diminuent. Des usagers sont obligés de prendre le risque de rentrer dans l’eau avec leur motocyclette malgré tous les dangers qu’ils encourent car ne connaissant pas la profondeur de l’eau. Par endroit, des jeunes aident certains usagers à pouvoir traversé l’eau avec leurs engins et leurs bagages. Pour M. Malick Ouédraogo, l’État doit leur venir en aide avec un pont digne de ce nom afin qu’ils puissent rallier facilement le centre-ville  « sinon nous avons l’impression que nous ne faisons pas parti de Ouagadougou. Nous sommes toujours inquiets pendant la saison hivernale, quand nous voyons les nuages dans le ciel pendant que nous sommes en ville, nous nous en empressons pour rentrer sinon nous risquons de dormir hors de nos cours s’il pleut.

 Les premières pluies ont été bienfaisantes pour certaines localités mais les habitants de Djikofè n’oublieront pas de si-tôt cette nuit du 8 au 9 juin 2020, car cette première pluie leur a été cauchemardesque.

Somombienkô Blaise KI

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