Proposition de prolongation du mandat des députés : Un acte pour préserver des intérêts personnels

Le 6 juillet 2020, il a été présenté à l’hémicycle, un rapport qui vise à reporter les élections législative de 2020 à 2021 en raison de la situation secrétaire délétère que traverse le pays. Prise à huis clos, cette soit proposition vise à permettre à 52 députés de pouvoir battre campagne dans leurs fiefs, actuellement inaccessibles pour cause d’insécurité.

Ne dit-on pas que les mêmes causes produisent les mêmes effets? Cette situation n’est pas différente de celle qui nous a mené à l’insurrection.
La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) n’a jamais déclaré que les élections ou même les campagnes ne pourront pas avoir lieux dans certaines localités. Si les élections législatives devront se faire en 202 , le président pourrait également demander 1 an de plus…
Cette proposition est vue comme un moyen pour certains élus nationaux de se remplir les poches.
En plus les candidats à la présidentielle, n’ont émis aucun inconvénient par rapport à la situation sécuritaire.
Ces 52 députés pourraient surement ne pas avoir accès à leurs fiefs, mais rien ne garantit une situation différente en 2021.
Les agissement des députés révèlent juste une manière de s’éterniser aux pouvoir ; ce qui peut révolter le peuple burkinabé.
Les burkinabés sont un peuple « barbare » qui ne tarde pas à manifester lson désaccord et son mécontentement et de façon brutale. La paix étant le but ultime de tous, les éluesnationaux devront donc œuvrer dans ce sens pour éviter toute catastrophe.
La situation sécuritaire n’a surpris personne ; pourquoi ne pas avoir prévu toutes ces choses depuis bien longtemps et attendre quand la fin du mandat est proche pour repousser les élections ?
Nous voyons cela comme la recherche d’intérêts personnels et égoïstes, dans le cas contraire les 52 députés auraient pu évoquer cette situation bien avant la fin de leur mandat.
C’est encore un nouvel acte du président pour prouver son incapacité et son manque d’organisation et de prévoyance.
Si les candidats à la présidentielles peuvent battre campagne, rien n’empêche les législatives d’avoir lieu. Car, qui part au combat ménage sa monture. Ça sera l’occasion pour montrer au peuple leur amour et leur engagement pour la patrie, et prouver qu’ils ne sont juste pas motivé par l’intérêt personnel et le pouvoir.
Nous n’avons pas besoin d’un deuxième 30 et 31 octobre au Burkina Faso…

Ariane PARE

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