Fin d’année scolaire au Burkina Faso: Le gouvernement prouve son incapacité à gérer efficacement le secteur de l’éducation

Depuis plus de deux mois, les écoles, lycées, collèges et universités sont restés fermés à cause de la maladie à coronavirus. Le gouvernement vient de décider de la réouverture des classes d’examens pour permettre à ces élèves de valider leur année scolaire. Cette nouvelle décision du gouvernement est appréciée positivement par certains citoyens et,  négativement critiquée par d’autres.

Après plusieurs reports, le gouvernement a enfin fixé la date de la reprise des cours suite à un conseil des ministres. Mais cette reprise ne concerne que seulement les élèves   en classes d’examens qui ont repris la route de l’école depuis le 1er juin 2020.

L’option de rouvrir uniquement les classes d’examen n’est pas totalement une bonne décision, en ce sens qu’elle pénalise tous les élèves en classe intermédiaire. En effet, pour passer en classe supérieur, il faut forcement axcquérir un minimum de connaissance. Mais si les cours sont stoppés avant la fin du programme d’enseignemlent,  les élèves concernés auront des difficultés pour bien comprendre l’enseignement qui sera dispensé l’année prochaine.

Aussi, cette situation donnera l’année prochaine un double travail aux enseignants qui seront obligés de revenir sur le reste du programme qui n’a pas été abordé.  Ils rencontreront des difficultés à aborder le reste du programme et à terminer les cours programmés   pour l’année en cours.

La reprise devait concerner tous les élèves pour leur permettre de terminer le programme de l’année scolaire et la tâche devait revenir à chaque établissement de prendre les précautions nécessaires afin de réduire la propagation du coronas virus.

KOUSSOUBE Dabongné Hanifa Bénazir

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